Bonsoir,
Trollons,
Vous connaissez tous les « photoshop fail »: en général destiné à gonfler ses caractères sexuels secondaires : biceps, poitrine, épaule, taille fine, etc…?
Et bien avec Raymond Weil, c’est pareil, je suis tombé par hasard sur cette affiche au parking du Mont Blanc, en allant prendre un verre avec un Risti.
La montre est assez banale, ni belle, ni moche (probablement une Freelancer), j’examine en détail l’ouverture du cadran : c’est fort vilain.
Les cadrans ouverts sont un artifice apparu assez tardivement dans l’horlogerie, dans la culture Calviniste, traditionnellement,
on cache ses richesses, on cache ce tourbillon qu’on ne saurait voir, à la Patek…
Au XIXème siècle on n’osait même pas inscrire la marque dans le cadran, la torture que s’eusse été pour des designers Rolex!!
D’un côté, certaines marques sont revenues au dandysme originel, avec des tourbillons masqués, comme Laurent Ferrier; d’autres au contraire ont construit des calibres autour du tourbillon, comme Greubel Forsey. Chaque démarche est respectable dans la mesure où elle est jusqu’au-boutiste et qu’elle respecte à sa manière l’histoire de l’horlogerie.
Le problème est arrivé avec certaines marques de seconde zone (en fait 23éme zone), comme Frédéric Constant ou Raymond Weil (qui semble s’inspirer du précédent, les cancres se copiant entre eux). Eux aussi ont ouvert le cadran sur l’organe réglant, qui n’est pas un tourbillon, ouch. Et en plus le calibre est moche, aie.
Quel est la pertinence de gâcher une montre qui aurait juste été médiocre sans un attribut pseudo « haute horlogerie »?
Incompréhensible pour moi. Mais je suppose qu’il y a des consommateurs…
Bonne nuit.
Have fun.
Malik.