Augarde : la montre pour ta petite cousine

Bonjour à tous,

Vous avez tous, une petite sœur, vieille tante, papi, petite cousine, lapin nain, qui lurke sur votre tocante hors de prix, et qui aimerait bien que vous lui en rameniez une.

Bien que vous l’aimiez beaucoup, un budget à 4 chiffres, sans être spécialement une pince, ça fait légèrement mal au derche. D’autant que votre wishlist personnelle est longue comme la distance terre-lune et qu’il est peu probable que vous la terminassiez un jour (d’autant que ces salauds de l’horlogerie ne font rien qu’à proposer des nouvelles beautés impayables chaque jour, pour vous faire un peu plus les poches…). C’est bien légitime.
De toute façon, comme vous turfez plus pour gagner plus de montres, vous allez mourir dans la fleur de l’âge, fauché par cet effort herculéen. Si vos petites cousines sont un peu patientes, elles hériteront de tout.
En attendant, vous me direz : que faire ? Pour stopper ces regards insistants ?

Vous vous rappelez de cette étude marketing, que vous avez probablement lu ici-même : pour le grand public, une montre chère, c’est 200$ (vous savez le prix d’un bon bracelet, cuir)… Vous rentrez dans le corner d’un centre commercial, là où ils vendent des montres chères à 200$ (huhu), histoire de jeter un rumsteak au jack russel. Et là, le choc : c’est la putain de guerre des clones en 4k.

Alors, on est plus dans le contexte Festina-cavaliers en simili joncaille sur la lunette en alu galvanisée (appelée composite chez Panerai), vous savez, les heures les plus sombres de l’histoire… De l’horlogerie. Quand Virenque pissait fluo et que vos yeux saignaient à chaque mètre.
Aujourd’hui, dans une boutique de tocantes d’entrée de gamme, c’est 500 fois la même jolie breloque pseudo classieuse (ambiance costard slim de frapette à la Manu Macron et régime coke-hamburger-vegan-quinoa-équitable. Bientôt même leur coke elle est équitable : le trafiquant colombien a utilisé du bio-carburant dans son go-fast et des munitions sans plomb pour fumer ses concurrents, qu’il a ensuite composté).
Je m’égare, revenons à notre breloque de mall : boitier rond, cadran sombre, lunette fine, cornes équilibrées, index bâtons polis. En somme des lumpen Frédéric Constant, qui sont elles-mêmes des lumpen Vacheron Constantin (on reviendra sur le crève-cœur qu’est Vacheron). On est dans la disruption d’Instagram, le conformisme est devenu absolu.

C’est là qu’intervient Augarde : un boitier coussin 38mm, qui n’est pas sans rappeler, certaines Rolex et Longines des années 1920 (putain, 100ans), terrain de la montre coussin élégante relativement peu braconnée par l’horlogerie haut de gamme (Anonimo, Vacheron), et quasiment pas pour les montres de gilets jaunes…
Forme, évidemment, remis au gout du jour par Panerai (qui l’avait hérité directement des 2533 Rolex; d’ailleurs d’où vient les références à 4 chiffres chez Panerai, en vérité, je vous le demande ?)… Comme avec l’aventure David Rutten, ou nous remettons au gout du jour la montre à guichet…
J’étais au SIHH l’année ou Panerai présentait les « Due », un peu chères, et qui auraient pu être jolies. Je demande, au monsieur de l’Officine: « mais pourquoi vous mettez ce protège-couronne sur une montre habillée ? » Silence, puis, explication sur l’ADN blablabla, le baratin habituel. Un décapsuleur, c’est quand même plutôt pour des montres d’hommes ou de polonaises qui en boivent au p’tit déj… Dans ce cadre, ça n’a aucun sens.

La plus jolie version selon moi : boitier plaqué or rose, cadran blanc, strap cuir kaki. Remarquez la finesse du boitier. 

Les prix de cette montre à quartz (mais sans petite seconde, ça évitera le stress des secondes mortes), étanche 50m, s’étale (mais pas trop) de 99 à 169€, suivant les versions (strap cuir ou silicone, acier ou plaqué or rose).
Relativement, à la qualité de l’offre, finitions très propres, look mieux que décalé : classique oublié, et au prix de lancement de 99€;
Augarde est une montre qui vous donne beaucoup de choses pour relativement peu d’argent.

C’est un peu comme « les putes, qui sont des femmes, qui vous donnent beaucoup de choses pour relativement peu d’argent. »
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, ou revu, je vous recommande impérativement, le chef d’œuvre du cinéma Français, « Garde à vue », de Claude Miller, Serrault, Ventura, Schneider, Audiard.

On attend (moi et mes anciennes maîtresses), les futures déclinaisons du cadran, en attendant, vous pouvez calmer votre vieille tante ici : https://www.augarde.com/

« Y à  des fautes d’orthographe, y à des fautes d’orthographe, » ben ouais gros, j’ai pas les moyens de me payer un correcteur. En plus c’est des fautes de grammaire, na !
Pour me payer un correcteur et soutenir la liberté d’expression vous pouvez souscrire, ou partager sur les réseaux sociaux, mon nouveau projet, les montres David Rutten.

A bientôt.
Malik.