Les 70ans de Philippe Dufour : la récompense 3/3

Salut les amis,

Alors, je viens de battre un record, 1 an pour publier la troisième partie d’un sujet. Toutes mes excuses.
Vous pouvez subventionner Foudroyante, en achetant une montre David Rutten.

Donc reprenons l’anniv de Philippe :

« Et l’amour de Léo, s’est déployé, dans son immense générosité, à l’ensemble de la famille recomposé, qui fut abondamment mis en avant au côté de l’hommage, bien légitime, à Philippe. En particulier, la petite dernière, Daniela était directement sous les feux des projecteurs, à la table principale, avec les grands collectionneurs, Philippe et Léo…

Car le sens, à peine caché de cette cérémonie, était au-delà du nécessaire hommage à Philippe : il s’agissait de propulser Daniela Dufour comme successeur. Car Philippe l’a reconnu récemment, ce n’est désormais plus sa belle-fille, mais sa fille, belle, fuselée comme un lanceur Soyouz dans sa robe verte lamée, orbite horlogerie d’excellence en ligne de mire.« 

En route vers chez Philippe Dufour, le MP3 dans la caisse, c’est Art & Crafts « I’ve been searching » je recommande.

Puis vint le temps des cadeaux…

Philippe n’est pas un de ces opportunistes qui travaille dans l’horlogerie, comme ils auraient travaillé dans la maroquinerie, car c’est « le lusque », c’est un passionné. Je le vois souvent avec des pièces vintages magnifiques au poignet, fut un temps, il mettait très régulièrement son Datograph Lange. La seule pièce qu’il ait acheté neuve, jusqu’à aujourd’hui… La meilleure publicité pour A. Lange & Söhne, ever. C’est très étrange que les communicants de Lange ne l’ai pas contacté pour faire un beau visuel avec cette information énorme… Genre « Le Datograph, acheté neuf, par le plus grand horloger vivant »… Les arcanes de Richemont ou un problème d’ego ??

Bref, si Philippe m’annonçait chercher une pièce contemporaine, j’aurais parié sur une Zeitwerk, pour aller avec sa Lange, une Grand Seiko ou une Credor, pour rendre hommage à l’horlogerie Japonaise, quelque chose de néo-classique et exotique à la fois (ce qui pourrait être une assez bonne définition du personnage)… Mais nan.

Quelques semaines après la fête, j’ai Philippe au téléphone, il m’assomme comme une enchère sur une Duality (900000 balles sous le marteau récemment) :

« Je cherche une Rolex GMT »

Je vais me icebucketer la tronche, histoire de me remettre les idées au clair. What ? Philippe, une Rolex ? Mais pourquoi ? (là, je m’inquiète, crise de démence sénile précoce ? Prise en otage ? Mauvaise influence d’Internet ?)

Je cherche de mon côté, lui du sien, il est plus rapide : quelques semaines plus tard, alors que je monte lui présenter la Rutten Streamline, il arbore au poignet sa Rolex GMT II Pepsi 126710 BLRO.

On discute de la Streamline, puis de sa Pepsi, et il m’énumère ses motivations Rolex :

• « Avec Rolex, pas de baratin sur les Savoir-faire, c’est industriel, c’est assumé. »
• « Ça marche du tonnerre, il y a 5ans de garantie, qui garantit ses montres 5ans aujourd’hui ? »
• « J’aime la lunette Pepsi »
• « C’est bien foutu, c’est bien construit, c’est costaud, c’est du sérieux. »

L’hommage de l’artisanat à l’industrie.

En vrai, c’est une très jolie montre, j’ai une préférence pour la nouvelle Daytona 116500. Mais il faut bien reconnaître que Dufour, Jean-Fred, a fait un excellent boulot depuis son arrivé aux commandes du croiseur interstellaire Rolex.
Ce que je trouve topissime dans la 126710 BLRO, c’est le nouveau bracelet jubilé qui est fantastique, et à mon avis, c’est la meilleure raison d’acheter la GMT II actuellement.

A 70ans, Philippe Dufour a enfin acheté sa Rolex. Il a réussi sa vie.

A bientôt (dans pas trop longtemps, je prépare un article sur le design de l’Iwatch d’Apple, vous allez bien rire).
Malik.

Sur le chemin du retour, la Streamline :

Sans la montre, parce que le paronama sur les Alpes, est assez sympa :