Bonjour les amis,
Gutenberg:
Comme le seul best-seller de cette époque c’est la bible,
Gutenberg et ses successeurs vont imprimer massivement les évangiles. Rapidement, la sainte parole va se diffuser dans les couches bourgeoises, puis populaires de la société du début de la Renaissance.
La possibilité d’interpréter librement les écrits Chrétiens, sans intermédiaires, va entraîner un schisme entre les partisans du clergé Romain et les réformistes partisans d’une lecture libre de la Bible.
Le Protestantisme est né.
Calvin, l’un des fondateurs de la pensée Protestante, va se réfugier dans les villes de la future Confédération Helvétique ; il vivra notamment à Bâle et finira ses jours à Genève en 1564, où il interdira notamment le port et la vente de bijoux. Pour contourner cette interdiction, les bijoutiers vont se reconvertir dans l’accessoire de luxe, en particulier les boites de montres.
L’industrie horlogère est née.
Calvin:
A cette époque, l’actuelle Suisse n’existait pas, mais les cantons actuels existaient sous d’autres noms et étaient déjà plus ou moins indépendants (ce qui permet de mieux comprendre l’actuel découpage des cantons Suisses, parfois tarabiscoté).
Ces entités territoriales étaient timidement mais déjà fermement opposées aux velléités impériales Françaises, Autrichiennes et Germaniques. Et au XVIème siècle déjà, il existait dans les « cantons » de la future Suisse une grande tolérance, notamment religieuse ; ce qui explique que beaucoup de grands réformateurs, artistes et penseurs aient trouvé refuge dans la confédération, notamment Calvin, Voltaire, Rousseau, Patrick Mac Goohan, etc…
Patrick Mac Goohan dans le prisonnier:
C’est donc en masse que les minorités religieuses, principalement protestantes, affluèrent dans les « cantons », de même que quelques juifs qui fuyaient alors la judéophobie banale qui avait cours en Europe…
La réforme, comme le judaïsme, offrait une plus grande liberté dans son rapport à l’argent ou au travail. Alors que la richesse était mal perçue par les catholiques, les protestants et les juifs étaient des commerçants, des artisans, des intermédiaires infatigables et industrieux.
Avec ces nouveaux débouchés, les Francs-Montagnards vont se spécialiser encore davantage dans les métiers de précision, car la topographie implique toujours les mêmes contraintes en termes de poids.
Au nombre de ces nouveaux métiers, on peut citer : les lapidaires (taillage de pierres), les diamantaires, la lunetterie, la faïencerie…
St Eloi, patron des orfèvres:
C’est une étape importante dans l’histoire du Paysan-artisan, car il quitte les métiers de la transformation du bois pour se tourner vers des métiers à très forte valeur ajoutée.
C’est aussi, d’une manière plus mélancolique, le premier coin enfoncé dans l’équilibre artisano-sylvio-pastoral du paysan des Franches-montagnes…
Merci à tous.
Malik Bahri.
Toute l’histoire du paysan horloger: