Salut à tous,
Mon pote Gregory Pons et d’autres, moins talentueux, se répandent à longueur de billet, sur le terrible danger que ferais peser Apple et les Smartwatches sur l’industrie horlogère.
Un danger tellement grand, qu’Apple serait le Daesch horloger, la Némésis de l’horlogerie traditionnelle Suisse.
Fin des années 60 : Seiko gagne le concours de Chronométrie Suisse, les organisateurs du concours, dans une attitude condescendante qui ne les honore pas préfèrent casser le thermomètre et arrêter cette épreuve.
Qui a été relancé il y a quelques années, mais les Japonais en sont toujours exclus !!
Seiko, et Citizen, ne vont pas s’arrêter là, les Samurais sont férus de haute technologie et ils vont adapter dans des produits grand public la technologie du quartz (qui était connus depuis presque 100ans au début des années 70, les Suisses étaient pionner dans la miniaturisation du quartz…).
Alors que les Suisses, avec leur tissu industriel complexe, et leur multitude de marques, tergiversent,
A cette époque, (CF certains articles d’époque de feu Cavanna créateur de Charlie Hebdo), l’horlogerie mécanique à mauvaise presse : couteuse, peu fiable, imprécise et nécessitant des remontages quotidien.
Le quartz, ne semble présenter que des avantages : ultra-précis, fiable, ne nécessitant pas de remontage. En plus histoire de bien enfoncer le clou, les prix du quartz, comme tout électronique grand public, chutent rapidement et finissent par être en dessous du mécanique, achevant de vulgariser la montre de poignet.
Ceux qui traversent vivant la crise du quartz ont soit rationaliser à l’extrême leur production (Rolex), ou jouissent d’un prestige de longue date (Patek, Vacheron, Audemars…).
Et justement, le point est là : le prestige, et la vulgarisation.
Le renard de l’horlogerie, l’inénarrable Jean Claude Biver, comprend ça avant tout le monde. Il exploite l’histoire purement mécanique de Blancpain pour augmenter son prestige (Blancpain étant alors une marque de montres militaires et sportives).
Rapidement, au tournant des années 90, l’image de luxe du quartz s’effondre à force d’avoir été démocratisé.
(on fusionne bien l’or et la céramique, tout est possible, pour peut qu’on détiennent les 7000usd nécessaire à se payer l’Apple Watch en or/céramique (soit avec environ 10grammes d’or dans le boitier)), le modèle le plus cher avec le bracelet en or (comme la magnifique Casio suivante), devrait coûter environ 20000usd. Ca fait cher la montre jetable.
L’horlogerie mécanique repart dans les années 90’ et explose dans les années 2000. Parallèlement, les smartphones, les laptops, les tablettes, les ordinateurs de bords, les bouilloires UMTS, les fours à micro quadricore, les tondeuses à gazon quantiques, ont envahi chaque parcelle de notre quotidien.
Dans cette orgie de connexions, dans cette toile d’ondes électromagnétiques, la montre à Papi, celle qui lui permettait de faire sauter des bateaux, de coordonner des bombardement, de chronométrer sa Mustang, ou de mesurer ses paliers en plongée, est encore plus vitale pour nous qu’elle l’a été pour lui.
Elle lui permettait de sauver sa vie, elle nous permet de nous sauver de l’aliénation technologique.
Et donc on n’achète pas une montre méca, pour sa connectivité, ou ses fonctions, on l’achète parce que c’est beau, c’est durable, c’est prestigieux, c’est pur, c’est simple et c’est traditionnel. On achète un morceau du passé en avançant inexorablement vers un futur anxiogène.
C’est pourquoi une Apple Watch ne volera pas significativement de parts de marché à Rolex, Breitling ou Oméga.
Même les marques du segment inférieur, comme Longines ou Tudor n’ont pas à s’inquiéter.
Aujourd’hui une montre mécanique est plus proche d’un objet d’art, que d’un objet utilitaire.
Dernière chose au sujet de cette pièce (qui existe en doré, comme notre brave calculette montre des 80’) :
18H d’autonomie, ils ont craqués chez Apple ? Ca ne tient pas la grosse journée de travail !!
Au secours ressuscitez Steve Jobs, ils sont à la masse!
Mécaniquement votre.
Malik, MCSA.
Bonus, pub IWC, juste magique: